Qu’avons nous perdu d’elle ? Pourquoi toutes ces errances à la retrouver, ces mal-êtres, ces faux besoins ?
L’harmonie, un équilibre qui danse dans le flot de notre vie selon les évènements qui l’animent…
Et les sons dans tout cela ? et le Silence ?
J’ai trouvé cet écrit de Satprem que je me permet de retranscrire ici tellement son puissant écho résonne avec l’expérience des relaxations aux bols chantant en cristal :
» A travers tous les temps et tous les âges humains, il y a eu des êtres qui ont suffisamment senti le remue-ménage insensé de cette vie, et cette peine, ce bonheur toujours blessé, ces amours qui changent et se retournent ou s’évanouissent -cette vie qui s’use sans jamais trouver sa paix, sa plénitude qui apaiserait tout. Et ils ont cherché à sortir de tout cela. Bien des Sages ont essayé, et leur expérience est assez semblable : d’abord réduire tout ce chaos et ce fracas et ce tourbillon de la vie au silence, cette sorte de tobogan mental qui monte et descend et remonte pour se fracasser encore, et tous ces oui et tous ces non, et ces vertus qui sont l’envers d’un péché, et ces péchés qui cherchent leur vertu- c’est sans fin. C’est sans solution, c’est sans accord, au sens musical.
Alors, ils ont fait taire tout cela , lentement-lentement, et au sommet de ce silence, au bout de ce vide de tout, une pointe pure de leur être a émergé au dessus de leur tête dans … une étendue, une sorte de ciel mais si paisible, si tranquille, sans une ride, et l’on pouvait être heureux là, on pouvait être plein là , comme au-dessus des mers de la vie et de ses orages et de ses peines, on pouvait même sourire là, et c’était comme éternel et pour toujours, et de toujours.
Il y avait même une grand Musique là, une étendue de Musique comme si tous les univers chantaient leur Note, comme si c’était l’accord de tout. Il y avait des illuminations, là, et tout était su sans mots, ou quelquefois coulait comme une musique qui se revêtait de mots , comme une Sagesse qui égrenait son sourire et disait ce qui rayonne depuis tous les temps , ce qui est là par delà les vies, par delà les morts.
Bien des Sages d’aucune religion, bien des musiciens d’aucune langue ou de toutes les langues ont senti cela ou chanté cela – c’était leur Source, c’était un ciel de Beauté qui était Vérité. C’était le « Ciel », oui, là, sur une pointe de leur être, comme extrémité lumineuse du Kanchenjunga ou du Nanda Devi si merveilleux au-dessus des plaines et des fracas. »
Toucher ces états est une expérience qui nous redonne le « LA » fondamental ( le LA où fond le mental ! !!) en quelque sorte, histoire de ne pas oublier notre essence, notre essentiel.
Bienvenus aux prochaines séances qui se donneront certainement dans la nature.
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